Un sifflement, une insulte, une discrimination, un coup de poing… toutes ces actions répétées deviennent du harcèlement. Sexuel, moral, physique ou professionnel, plusieurs types de harcèlement existent. Et même scolaire. Un harcèlement qui touche les enfants, des êtres vulnérables et innocents.
Le harcèlement. Qu’est-ce que c’est ? Une forme de violence qui porte atteinte à la santé, à la vie d’un individu. Le ministre de l’Éducation nationale affirme que le harcèlement « se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique ». Cette violence a pour but d’affaiblir une personne. Une action menée par un groupe ou par un individu seul.
On a tendance à voir, à dire que le harcèlement scolaire est le plus répandu, mais est-ce réellement vrai ?
De nombreuses formes existent mais ce cas précis est sans doute le plus communiqué, car ce sont des mineurs qui en sont les victimes.
On appelle cela un harcèlement scolaire lorsque l’agresseur ainsi que la victime partagent le même établissement, même si cette volonté de nuire se passe en dehors du cadre scolaire. Souvent, on associe ces violences à des abus de pouvoirs. En effet, les raisons sont souvent aléatoires, avoir des lunettes, un appareil dentaire, avoir des kilos en trop ou même des kilos en moins, être très timide, avoir de bons résultats. À l’école, tous les moyens sont bons pour se faire harceler. Quelle triste réalité.
1 enfant sur 10 est touché.
Chaque année, l’Unicef évalue le nombre de victimes de cet harcèlement, pour 2019 le chiffre s’élevait à 700.000 élèves harcelés.
Malgré ces chiffres, le ministère de l’Éducation annonce que les taux baissent et que « 5,6% des élèves se disaient harcelés en 2018 contre 7% en 2015. » Mais la question que l’on devrait tous se poser est : est-ce que le taux d’harcèlement baisse réellement ou est-ce que ce sont les aveux des victimes qui diminuent ?
Le harcèlement peut parfois être léger, mais parfois, certaines formes causent une perte morale. Beaucoup d’enfants appréhendent la scolarité en développant une phobie scolaire. De nombreux cas d’anxiété et de nervosisme sont descellés, parfois même de la dépression qui cause des isolements. Dans les cas extrêmes et irréversibles : l’adolescent veut se faire du mal, se scarifie et pense même au suicide.
Un changement de comportement peut tout dire.
Un enfant face à une situation peut se bloquer et s’enfermer dans sa bulle. Il est parfois difficile de s’exprimer, trouver les bons mots, trouver le courage et une bonne approche pour révéler ce qui tourmente son esprit. Parfois, lorsqu’il est impossible de parler, avoir quelqu’un près de soi qui ressent son mal être peut aider à surmonter cette montagne qui nous sépare de la libération.
Certains comportements peuvent alerter l'entourage. Un mal physique qui reste constant et qui s’accompagne d’une demande d’isolement peut susciter une interpellation due au bien-être de l’adolescent. Parfois, son comportement diffère lorsqu’il est dans le cocon familial, il semble préoccupé, sur la défensive, agité et nerveux. Dans un tout autre cadre, dans l’établissement scolaire, le comportement peut également susciter des questionnements, comme une baisse conséquente sur les résultats scolaires.
Observer, prévenir, dénoncer, témoigner. Tout simplement, parler. Le harcèlement se réglera par la voix.
Odyssée
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