Chère Charlotte Cardin,
Tu ne me connais pas, moi non plus, du moins pas personnellement. En réalité, cela fait depuis 2016 que je t’écoute. Ce message ne devait pas exister, il y a cinq minutes à peine, ma tête ne lâchait plus mes mains et mes pensées restaient les mêmes : « Comment écrire un article qui a autant de sens que 99 Nights. ». Quand on est journalistes, on cherche toujours à ce que les lecteurs nous fassent confiance, alors on donne des arguments. Mais comment on fait si le seul mot qui nous vient est : OHLALA.
Charlotte (je me permets), tu ne me rends pas la tâche facile. Alors ni une, ni deux, me voilà rendue à t’écrire ce mot. Merci. Il y a ce jour où j’ai découvert Faufile, un de tes premiers morceaux. J’avais 14 ans et littéralement aucune idée du réel sens de cette chanson. Mais à quoi bon quand, pour la première fois, au simple son d’une voix, mes poils ont pris leur indépendance. Hérissés comme jamais, il ne m’en fallu pas plus pour écouter la suite. Sans cesse, jusqu’au souffle coupé. Parce qu’elle offre ceci, ta musique, un souffle court. Des mains qui tremblent. Des yeux humides. Et c’est beau.
Ce merci, il est revenu hier. Alors que je découvrais les chansons qui habitaient 99 Nights, ton nouvel album, voilà que m’est venu une phrase : je t’en supplie, n’arrête jamais. Charlotte, tu as un don. Loin de moi l’envie de me la jouer esthète de la musique, mais lorsqu’à chaque morceau on ne cesse d’offrir une émotion différente, allant crescendo, chantant des vérités qui étonnent, rassurent, transportent, alors oui, on a un don. Ce don, il émane de la douceur, de la tendresse. Derrière une musique pop qui donne envie de laisser vivre son corps comme il n’est pas permis, les textes questionnent. On les ressent alors, les 99 nuits de travail, de rires, de doutes, d’amours, de danses, de pleurs, de vie. On la ressent, la vie. Et c’est complètement fou parce qu’elle est partout où tu respires. Dans tes textes, dans ta voix. Dans les photos de ton projet, à l’argentique. Sur ton compte instagram, dans tes clips. C’est affolant de générosité. Cruel de vérité. Et ça fait du bien à entendre, voir, ressentir.
Charlotte, j’ai l’impression que chaque mot qui me vient au sujet de 99 Nights n’est pas assez fort pour exprimer ce que je ressens. Evidement que j’ai voulu écrire sur toi. Cependant, à quoi bon le faire lorsque je peux t’écrire directement ? Tu l’as bien fait avec Jim Carrey, j’attends ton appel, d’ailleurs.
Je t'embrasse,
Encore Merci,
Jenna
Commentaires
Pseudo O.
J’ai revu l’émission d’Europe 1 ou Jenna raconte que Joly Môme c’est l'actu vue au travers des yeux d’enfant, j’ai lu l'article et oui cet enfant a reçu une vague d’émotion et nous la retranscris avec tellement de tendresse. Une très belle lettre, j’espère que l’appel ne se fera pas trop attendre.
Alex. L.
Trop jolie lettre, j'aimerais tendendre la lire, ce doit être quelques chose, sur le tiktok de Joly Môme pourquoi pas. ;)