« La mémoire est courte et l’été est cruel », pourtant on a vu Aliocha en juillet dernier et on y pense depuis.
Mardi 19 novembre 20h56,
Les sièges rouges du théâtre Sébastopol disparaissent sous nos corps impatients, le sol tremble d’excitation et la salle est silencieuse.
Les regards s’attardent sur cette scène, rouge elle aussi, guitare, guitare électrique, synthé, batterie…
Presque 21 heures et nous y sommes.
Aliocha entre sa guitare autour de lui.
Le coeur saisi dès les premières notes, sa voix qui épouse et les légers mouvements de danse des épaules du public, ces quelques hochements de têtes, et ces yeux fermés, qui s’imprègnent le plus possible.
Conter Aliocha serait se saisir des détails qui à mes yeux ont tant d’importance, alors si je devais le faire je parlerais ;
des applaudissements fiers du public sur Julia « clap-clap » comme un hymne, quelque chose d’évident, attendre le moment exact et : clap-clap,
de ses doigts qui grattent la guitare sur les premières notes de Suspendus,
de sa voix comme masquée, voilée, cryptée par une vieille radio, un son enfoui qui nous revient de loin (très loin),
de la manière désarmante dont les émotions nous submergent à ses côtés,
des flashs du public qui s’allument à de nombreuses reprises, le corps comme bercé par les vagues d’Aliocha
du temps qui s’est arrêté dans la chambre, oui, mais surtout hier, au Sébastopol
de ses anecdotes et confessions, bien que ma préférée reste celle de l’océan des amoureux,
de sa voix un peu grave sur les paroles de Hey Mama,
de David Sultan, de Praa, de Vincent Polycarpe et de Pierre Leroux,
Évidemment, je parlerai d’ensemble, chanté ensemble, public uni, presque en murmure, à capella.
Je parlerai tout simplement d’Aliocha Schneider.
« Pour un moment tout est parfait », et ce moment c’était hier soir,
Aliocha, merci immense
Crédit photo : William Arcand
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