David fonde VAPA en 2018. Producteur et compositeur mêlant techno - électro, il se fait connaître et programmer dans différents festivals comme les Trans musicales ou le MaMA festival. Joly Môme a pu s'entretenir quelques instants avec lui, avant qu'il ne monte sur la scène du Festival OZ au Zénith de Nantes.
D'où te vient ce nom de scène ?
En 2017 j'ai sorti mon premier morceau dans lequel je prends un sample de voix de Coluche où il interpelle des élèves à l'époque qui font la grève et il veut les provoquer sur leur positionnement "Ils vous demandent pas votre avis, vous n'avez pas d'avis". C'est un sample que je mets au moins une fois par concert. Je me suis appelé comme ça pendant quelques temps et puis j'ai pris l'acronyme VAPA (Vous n'avez Pas d'Avis). ça sonnait mieux, plus court.
Tu as commencé par quoi en musique ?
De base, je suis guitariste. Groupe de métal, de rock. J'ai commencé la guitare en terminale. J'ai eu plusieurs groupes dans ce délire-là. Puis je suis parti vivre en Allemagne, à Cologne. Nouvel univers de concert, club, très techno. J'ai eu assez vite envie de produire moi-même et surtout seul !
C'est mieux d'être seul pour produire ?
Produire seul c'est quelque chose dans lequel je me retrouvais mieux. Je me suis un peu épuisé de la vie de groupe. Chaque personne a des objectifs un peu différents, pas les mêmes envies à terme. À la suite de quelques désillusions, je me suis senti plus à l'aise et libre dans la composition solitaire.
Tu as une autre activité à côté ou juste la musique ?
Je suis passé à plein temps sur la musique. Le développement de VAPA, du concert, est acté depuis maintenant 3ans mais ce n'est que depuis récemment que je fais ça à plein temps !
Tu as toujours voulu en faire ton métier ?
J'ai un rapport particulier avec la musique. Ça n'a jamais été un objectif en soi. J'étais très heureux de travailler dans ce domaine. Mais en tant qu'Artiste, c'est arrivé assez tard. C'est le développement de VAPA qui m'a fait comprendre que c'était possible.
Tu te souviens de ta première date ?
Ho oui ! C'était un festival en plein covid à la villette. C'était ma première date avec Chapelier Fou. Très spécial. Tout le monde était assis, séparation physique, masque, on ne pouvait pas jouer trop fort. Mais ça m'a lancé !
Un concert qui te reste en tête, qui t'a marqué ?
Je dirais le MAMA Festival l'année dernière. J'ai joué à la Machine du Moulin Rouge à la soirée électro techno. Le public était incroyable, en feu. J'en suis sorti hyper heureux avec un gros smile. C'est génial quand tout se passe comme prévu.
Jouer au Zénith, à côté de chez soi, on ressent quoi ?
C'est complétement taré ! C'est jouer à domicile. Je suis déjà venu ici plein de fois pour voir des artistes que j'adore et ce matin je déchargeais le matériel, ça fait quelque chose. La famille et les potes sont là. J'ai envie de donner le meilleur, que ça se passe bien, la barre est haute ce soir. Et pour l'instant tout se déroule bien !
Et le futur ça donne quoi pour VAPA ?
Pas mal de choses. On sera en concert à Paris le 17 novembre à La Boule Noire, puis au Chabada à Angers le 16 décembre.
Et puis on se donne également rendez-vous le 10 novembre pour la sortie de mon nouveau morceau "Techno Chapelle" !
En attendant le 10 novembre, vous pouvez retrouver VAPA sur les différentes plateformes de streaming !
Commentaires
Aucun commentaire n'a été trouvé !