J'ai le souvenir des premières paroles, des premières basses, de James Baker et son micro à la main.
Rencontre dans le théâtre Verdière de La Coursive, à La Rochelle que je connaissais si bien.
La Coursive, lieu de mon ciné-club.
La Coursive, lieu où James à touché les coeurs avec son album "Cinéclub". Joli chiasme.
Le coeur vibrait et vibre encore.
C'est sur la scène Jean-Louis Foulquier, les paroles déjà connues de la veille, que j'ai sentit la danse venir, le coeur s'emballer, la joie s'installer.
Juvénile, Fête des années 70, Validé, Mastermind : en boucle depuis. Dans le métro, dans la rue, dans la salle de bain : partout.
Nous retiendrons les dates de Juillet, et attendrons avec hâte les prochaines.
"Nuages Noirs" est ma bonne nouvelle : dès les premières notes, plongée dans son univers.
Une immersion en lui-même, "Les pleurs, les rires, les peurs m'irritent", des confessions douloureuses ajoutées à ses introspections.
L'aspect mécanique de l'instru, les échos, le robotique qui prend le relais, et finalement sa voix, seule qui nous revient en plein coeur. Le rythme qui n'accable plus, mais ballade. Les nuages sont noirs, fatalement. Mais la valse jamais loin. James nous amène dans un terrain plus écléctique et alternatif que ce que nous avons l'habitude d'entendre, et nous le suivons avec plaisir.
On y reconnait sans aucun doute des inspirations musicales, comme avec le rappeur Laylow, notamment à la fin du morceau, avec des paroles plus deformées, comme dans L'étrange histoire de Mr Anderson (Vent de l'est) : "Où est-ce que je suis, c'est quoi ça", accompagné de bruits de pas étranges, un glissement vers le prochain son ?
À suivre, donc...
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