Projeté en avant-première ce mardi 20 octobre, le réalisateur de Dernier train pour Busan nous offre un deuxième préquel étonnant…
Zoom sur le film
Le soldat Jung-seok, emmène sa sœur, son neveu et son beau-frère sur un bateau qui est censé emmené tous les survivants au Japon. C’est une fois sur place que le soldat Jung-seok, apprend que le bateau ne va pas au Japon mais à Hong-Kong. Destination redoutée au vu des rapports assez conflictuels entre les sud-coréens et les chinois. Coup de théâtre, il y a une personne contaminée sur le bateau. Très rapidement, le virus se propage créant ainsi un nouveau cluster sur le navire. Cependant, les infectés sont maitrisés, et le reste des passagers sont sauvés par le soldat Jung-Seok, au prix d’un lourd sacrifice.
Quatre longues années se sont écoulées depuis que la Corée du sud a été frappé par une épidémie très contagieuse et mortelle (tiens, ça nous rappel vaguement quelque chose). Nous retrouvons Jung-Seok à Hong-Kong, là où il vit dans la pauvreté et la xénophobie. La mafia lui propose, avec trois autres personnes, de retourner à la péninsule coréenne dans le but de récupérer un camion contenant 20 millions de dollars en liquide. Somme, qu’il pourra partager avec ses collègues s’ils réussissent la mission.
C’est donc en pleine nuit qu’ils jettent l’encre en Corée du Sud. À noter que les infectés ne voient pas dans le noir mais ils sont très sensibles au bruit et à la lumière. C’est donc avec prudence, peur et tout de même un peu de nostalgie que Jung-Seok et son équipe arpentent les rues pour trouver ce fameux camion.
Jung-Seok ne sait pas encore qu’il sera confronté à l’ingéniosité, l’inventivité, à la générosité, à la force et au courage des survivants. Mais aussi à la folie, la dangerosité et la cupidité de d’autres.
Le réalisateur, Sang-ho Yeon avait fait un véritable carnage avec Dernier train pour Busan. Un retour fracassant du genre zombie-apocalyptique qui s’est vu couler ces dernières années après la sortie de World War Z en 2013. Ce qui a également permis de mettre en lumière le cinéma coréen encore très peu connu du grand public car Hollywood prend énormément de place.
Un avis tranchant
Peninsula… ne répond pas à nos attentes. Pour commencer, nous ne retrouvons pas Seong-kyeong (la femme enceinte) et Su-an (la petite fille) qui étaient les deux dernières survivantes du train. Nous avons donc à faire à un casting entièrement nouveau. Comme dans chaque film, il y a un « méchant » mais nous espérions tout de même que le véritable danger reste les zombies, ce qui n’est pas le cas. Les survivants ont bien compris que la lumière et le bruit sont leurs ennemis, ce qui fait qu’ils sortent majoritairement la nuit et donc par conséquent le film se déroule en grande globalité pendant la nuit.
L’acteur principal de Peninsula, le soldat Jung-seok, a énormément de point commun avec celui de Dernier train pour Busan, Seok-Woo. En effet, le réalisateur, Sang-ho Yeon a fait un véritable copier-coller. Les deux sont au premier abord tristes et pas heureux : Jung-seok a perdu des personnes chères à son cœur et n’arrive pas à passer à autre chose. Tandis que Seok-Woo est un trader submergé par le travail, qui traverse un divorce difficile et a des rapports plus que compliqués avec sa fille, Su-an.
Jung-seok et Seok-Woo sont tous deux dotés d’un incroyable courage mais sont cependant dépourvus de sentiment ou de compassion : leur survie et celle de leur proche sont leurs priorités. Avant de se rendre comptes que sans les autres ils ne sont rien et que l’amour surpasse tout.
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