Il y a des adolescents qui se prennent pour des adultes et des adultes qui rêveraient d’être adolescents. Il y a de la joie, de la timidité, de la tendresse, mais aussi de la peine, des non-dits et du stress. Dans la cour des grands est, à mon sens, une pièce brillante.
L’équipe de la pièce Les Faux Britishs a encore frappé. Après un succès au théâtre Saint Georges, c’est une toute nouvelle histoire, jouée par de nouveaux comédiens, qui frôle les planches du théâtre voisin.
Ce dimanche 10 octobre, nous nous sommes rendus à une représentation de la pièce Dans la cour des grands, au théâtre Fontaine, dans le 9ème arrondissement de Paris.
Il est tard lorsqu’un groupe de pré-adolescents décide d’entrer par effraction dans leur école. À 5, ils vont vivre et se découvrir plus ou moins en douceur. Le public semblait déjà conquis lorsque la pièce a pris un autre tournant. Plusieurs années après, alors que l’école allait fermer ses portes, les anciens élèves se sont rejoints dans l’établissement. Les cœurs se sont mis à battre plus forts, les rires se faisaient nombreux mais étaient entrecoupés de douceur et de tendresse. Jamais une salle ne s'est vue plongée dans un tel silence qu’au moment du dénouement.
Dans la cour des grands est un chef d'œuvre. À l’heure où les textes prennent souvent le dessus sur la mise en scène, celle-ci est d’une justesse remarquable. Peu importe qui donnera le La, Gwen Aduh sait diriger l’oeil du spectateur là où il faut. Grâce à cela, les rebondissements de fin de pièce ne sont que plus grands. “Ah mais c’est pour ça !”.
Plus besoin de chercher quelle pièce pourrait vous plaire. Que ce soit seul ou accompagné, que vous soyez petit ou grand, cette pièce sera la bonne.
C’est une sublime pièce qui signe leur programmation au théâtre Fontaine. Tous les Jeudis, Vendredis et Samedis à 21h, et le Dimanche à 16h. Pour réserver, cliquez-ici.
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