Les Francofolies de La Rochelle, Scène Jean Louis Foulquier,
10 juillet, Concert d’Eddy de Pretto.
Je pense que la foule ne s’attend jamais à ce qu’Eddy va nous offrir, et pourtant ça nous renverse et nous transporte très loin : dans le crash coeur tour.
C’est la troisième fois que je reste complètement muette devant sa scénographie, tout d’abord à Nantes, puis Bourges, et maintenant aux Francofolies de La Rochelle; il est l’heure d’en parler enfin.
Eddy apparait dans un nuage de fumée, perché sur son imposante structure métallique : un échafaudage ou bien le socle d’un panneau publicitaire ? Que cela lui serve d’élévateur, de surface de projection, ou encore de scène plus intime, c’est un pari plus que réussi. Eddy occupe cette place durant quelques chansons, avant de descendre au plus près de son auditoire, assis sur le rebord de la scène.
Son show est parsemé de jeux avec le public, de chorégraphies, de projections vidéos grâce à l’utilisation de drone ou de téléphone portable, ou encore de projections de paroles très colorées et enfin de panneaux publicitaires. C’est donc grâce à un mélange à la fois pop et technologique qu’Eddy nous amène dans son dernier album publié en novembre 2023 (lien de notre article réaction : https://jolymome.fr/c/culture/crash-coeur-eddy-de-pretto-nous-emmene-dans-toutes-ses-habitudes- ).
Eddy de Pretto ne s’arrête pas là, puisque l’entièreté de son spectacle repose sur une énigmatique : où sont les musiciens ? Une légende dit qu’ils se cachent derrière la scène. En tout cas ils sont quelque fois exposés à l’écran au travers d’une présence filmée, qui nous questionne d’avantage ! Alors que nous sommes presque persuadés d’entendre la baguette se passée sur la batterie, nous ressortons de ce concert avec une multitude de questions.
Au delà de ça, Eddy nous amène quelques années en arrière, au coeur de Kid et Fête de trop. Avec émotions, tout ce public Rochelais pour quelque jours chante en coeur, cet hymne contre l’homophobie, publié dans les manuels d’histoire comme on le répète si fièrement, à chaque nouveau concert.
Comment retranscrire ce show, qui laisse simplement sans voix ?
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