Il avait 6 ans quand il a commencé la musique. Aujourd'hui, c'est avec son album COOLEUR qu'il parcours les villes, de scène en scène, pour apporter un peu de soleil à son public.
Julien Granel commence fort dans nos cœurs. Pour la faire courte -du moins tenter- ce papier n'aurait pas dû exister. En effet, alors qu'il est recommandé aux médias de faire des demandes d'interviews pour rencontrer les artistes, nous, nous avons oublié Julien. Honteux, nous savons. Alors comme une bonne journaliste aigrie, j'ai fait un TikTok. Il l'a vu. Vous connaissez la suite... (on l'a eue) !
La mission semblait alors claire dans ma tête : savoir ce qu'il s'était passé. J'avais comme l'impression qu'en un seul dodo, tout avait changé dans la carrière de l'artiste. Comme si le travail de toute une vie était enfin récompensé.
« Je pense avoir semé des graines de partout. J'ai fait beaucoup beaucoup beaucoup de concerts, sans parler des zéniths d'Angèle qui m'ont ramené une grande partie de mon public. En ajoutant à ça les vlogs de Lena. Les gens ont dû se dire, en me voyant, qu'ils m'avaient déjà vu quelque part ! ».
Et c'est peu dire. 40 zéniths à son actif, une cigale complète, une tournée des festivals programmée... Malgré tout cela, le doute n'est pas moins grand.
« Les concerts sont généralement programmés un an avant la sortie de l'album. Et c'est fou parce qu'au moment où mon équipe m'a annoncé les dates, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit complet ! Pour moi, on allait devoir annuler des concerts par manque de public ! »
Mais il lui va bien. Il est solaire, coloré, et n'a pas peur de se montrer sincère et tendre. Il n'a pas besoin de jouer le caïd, c'est sa sensibilité qui le rend si fort.
19h45, l’artiste entre en scène. Dans la foule, des hurlements enthousiastes comme on en entend peu, mais surtout : des yeux brillants et des sourires heureux. Parce qu’au-delà d’une chevelure et d’un style vestimentaire coloré qui ne laisse personne indifférent, c’est toute une énergie atypique que l’artiste possède. Il danse, il court, il saute. Et puis il chante.
« Laisse passer la tempête, on est plus forts que ça »
Une fois de plus, le public a répondu présent sur ce titre qu’on ne présente plus. Alors lui aussi, il danse, il court, il saute, et il chante. On a vu des bras s’enlacer, des lèvres s’embrasser, et des yeux s’émerveiller. Alors c’est ça, l’effet Granel ?
L’enfant de 6 ans qui débute la musique n’y aurait pas cru. Mais pas que !
« Il y a 6 mois je ne me serais pas du tout douté de tout ça. Chaque nouvelle étape est un challenge inattendu. »
Sourire sincère et reconnaissance extrême, cette journée se termine le cœur gros. Profond respect et remerciement, parce que l’industrie musical se porte mieux avec des artistes comme Julien Granel. Il ne vit pas pour la musique, c’est la musique qui le fait vivre.
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