“C’est un courrier venu de très loin qui n'attend pas de réponse.” écrit Richard Allen, pourtant mon esprit ne peut faire qu’une chose : écrire une lettre en retour.
Ce courrier, reçu par hasard, au beau milieu d’une journée de septembre est exquis.
Je découvre alors son album sorti en mai dernier, pourtant toujours d’actualité, malgré la saison changeante, il s’adapte, nous parle, nous séduit, et nous convainc d’écouter l’album encore une fois.
Un coup de cœur intense, comme il en existe peu, c’est la musique que l’on écoute aussi bien au coin du feu, qu’en plein été sur les routes de campagne, dans les bras de son amoureux·se ou seul·e au bord de la mer.
Je ne chercherais aucunement à définir le style musical de Richard, ce sont les mots, l'intonation, l’émotion et la force des instruments qui s'accompagnent qui me poussent ici à écrire à mon tour.
Il nous offre des pensées intimes et délicates associées à un doux mélange de guitare, de piano et de banjo. C’est une belle échappée musicale, aussi bien pour lui que pour nous. Sa poésie est bien trop grande et gracieuse pour être enfermée dans une boîte quelconque.
Il y exprime à mon sens beaucoup d’amour mais sans cesse lié à une forme d’espoir, d’attente. Comme dans "Waiting on Emma."
Dans la première musique de l’album intitulée Black and Blue, nous entendons à la fin : “But i don’t want to go home” pour entendre dans “Sundays” dont le clip est sorti aujourd'hui,le 13 septembre : “Don’t go don’t go not again You haven’t been home in a while”
Richard semble se répondre entre ses chansons, confirmer ou rectifier certaines pensées, il s’accompagne et se suit, avec beaucoup de douceur et de mélancolie.
Enfin, voici quelques extraits, de l'impact et de la douceur de ses mots que j'ai partiulièrement aimés. A découvrir, lire et relire, sans aucune modération ;)
Seeds glow :
Thoughts come and seeds grow
Is it enough to keep us afloat
I wish time’d come take it away from me
So I can love true and free
Take of your name :
Take off your name, be your own wonderful thing
You’ve earned some rest love
The weather :
The lights come on and all we see is skin
Thoughts belong to everyone but only words can make them true
And words belong only to few
Richard, merci de continuer à arroser les plantes.
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