Dans un second roman publié aux éditions JC Lattes, Claire Leost nous emmène dans le passage d’une jeune bretonne à l’âge adulte.
Émouvant. Tel est le mot qui vient à l’esprit lorsque nous fermons ce roman. « Le passage de l’été » de Claire Léost nous prend aux tripes.
C’est à l’été 1944, dans un village de Bretagne, que se déroule l’histoire. Hélène, 16 ans, a tout pour être épanouie : un père qui l’aime et Marguerite, sa nouvelle professeure de français, fraîchement arrivée de Paris avec son mari. Ce dernier est écrivain et, si le jeune couple a décidé de quitter la capitale, c’est pour que le mari de Marguerite puisse trouver de l’inspiration et se ressourcer. Mais pas que. Marguerite aimerait retrouver sa mère : volonté qui n’a pas l’air de ravir tout le village.
Claire Léost nous peint la Bretagne tel un personnage, celui qui aurait deux visage. Un visage doux, frais, et ressourçant, perçus par les nouveaux bretons. Le jeune couple en est l’exemple même. Pour les natifs, c’est tout autre chose : des doutes, des secrets, des drames... C’est dans une drôle d’ambiance qu’Hélène va grandir plus vite que prévu.
Un roman puissant. Dès la première page, nous sommes emmenés à la découverte d’Hélène. En même temps que nous la rencontrons, c’est comme si elle se découvrait elle-même. Cette intimité crée alors un attachement entre Hélène et le lecteur. Un attachement qui a son rôle à jouer tout au long de l’histoire !
Après « Le monde à nos pieds », Claire Léost signe une réussite avec « Le passage de l’été ». Une saga familiale touchante, pleine de suspense et de rebondissements, qui saura conquérir le cœur des lecteurs cet été, mais pas que.
Aux éditions JC Lattes
250 pages
20 euros
Image d'en tête : @Apoline Durouchoux
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